Comment investir en Bourse quand on est débutant ?

Vous aimeriez investir en bourse pour dynamiser votre épargne mais vous ne savez pas comment vous lancer, ni quels sont les risques ou les bonnes pratiques à connaître ? Découvrez les principales étapes à suivre dans ce guide de la Bourse pour les débutants.💡

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Mis à jour le 28 janvier 2025

la bourse pour les débutants

Bonne nouvelle pour l’investisseur débutant que vous êtes, nul besoin d’être un trader ou un analyste expert pour pouvoir investir en bourse et profiter du potentiel rendement des actions investies. Toutefois, gardez à l'esprit que l’investissement en bourse comporte des risques de perte en capital. On entend parfois que les investisseurs “parient en bourse”, ce qui résume bien la situation : on peut gagner mais aussi perdre gros. C’est pourquoi, même si les marchés cotés sont accessibles à tous, même aux novices du monde de la finance, il est important de prendre le temps de vous informer avant de vous lancer. Ainsi, se pose la question : la bourse pour les débutants, comment investir ? Voici les notions à connaître et les grandes étapes à suivre.

La bourse pour les débutants : investir en bourse, quoi et pourquoi ?

Avant de passer à l’action et de placer vos économies sur le marché boursier, il est capital de comprendre ce que désigne réellement le fait d’investir en bourse. En quelques mots, il s’agit d’acheter des titres cotés sur les marchés financiers tels que des actions ou d’autres titres de sociétés cotées, ce qui, dans ce cas, revient à acquérir des parts de propriété et de capital des dites entreprises.

En pratique, en investissant en bourse au travers de l’achat d’actions, l’investisseur devient un actionnaire/associé de l’entreprise concernée. Il est donc susceptible de réaliser deux sources de gains :

  1. Les dividendes : ils sont distribués aux actionnaires annuellement ou trimestriellement à la discrétion de l’entreprise en fonction de son résultat net.

  2. Une plus-value : lorsque le prix de revente du titre est supérieur à son prix d’achat.

Pourquoi investir en Bourse ?

L’intérêt majeur de ce type d’investissement est qu’il permet de profiter d’un potentiel rendement sur le moyen et le long terme, même s’il convient de garder en tête que la performance des actions dépend principalement de la santé économique de l’entreprise dont elles émanent et des anticipations des marchés financiers.

La Bourse peut, en fonction de ses objectifs et son appétence aux risques, se révéler comme une alternative intéressante pour tenter de dynamiser son épargne.

Toutefois, les marchés boursiers se révèlent globalement très volatiles, ce qui signifie que des performances passées ne préjugent pas des performances futures. Et ce bien que, selon l’un des principes fondateurs du secteur, l’histoire tend à se répéter en bourse.

Les leçons du passé : entre risques et opportunités

Nul ne peut ignorer que la Bourse peut être un environnement tumultueux oscillant entre des phases d’euphories, d'incertitudes et de paniques. Elle peut alterner entre croissance (bull market) et récession (bear market) dont les causes sont parfois difficiles à identifier sur le moment.

Ceci dit, et jusqu’alors, les marchés peuvent rebondir après une crise1. Certaines entreprises ont totalement périclité et d’autres ont su traverser les âges au fil des crises.

La Bourse peut être un lieu où il faut savoir faire preuve d’humilité et comprendre que rien n’est acquis. Pour de nombreux économistes (comme William Sharpe, prix Nobel d’économie, avec son ratio de Sharpe), c’est la capacité à accepter le risque de ces incertitudes qui fonde la rentabilité.

Étape 1 - Connaître les principaux titres

L’apprentissage de la bourse pour les débutants passe par l’assimilation de certaines notions. Avant d’effectuer vos premiers placements boursiers, il est notamment essentiel de vous familiariser avec les types d’instruments financiers négociables sur les marchés. Les plus connus sont les actions, mais il en existe bien d’autres, qui présentent chacun leurs caractéristiques et leur degré de risque.

On peut citer par exemple :

  • Les actions de croissance : actions d'entreprises avec un fort potentiel de développement, mais souvent sans dividendes.

  • Les actions de valeur : actions sous-évaluées par rapport à leurs fondamentaux.

  • Les actions à dividendes : titres d’entreprises qui distribuent une partie de leurs bénéfices sous forme de dividendes, offrant la possibilité de revenus. Toutefois, ces investissements présentent des risques, et la stabilité financière d’une entreprise ne garantit pas des performances futures.

  • Les obligations, qui désignent une part d’emprunt réalisé par une entreprise ou un Etat,

  • Les trackers (ETF), à savoir des fonds indiciels côtés en Bourse qui cherchent à suivre aussi fidèlement que possible l’évolution d’un indice boursier,

  • REITs (fonds immobiliers) : sociétés investissant dans l'immobilier et distribuant une partie des revenus sous forme de dividendes.

  • Matières premières : ressources naturelles comme l'or ou le pétrole par exemple, influencées par l'offre et la demande négociée via des produits dérivés tels que les futures (contrats à terme).

  • Produits dérivés : instruments financiers tirant leur valeur d'un actif sous-jacent, utilisés pour la spéculation ou la couverture.

Grâce à l’existence de ces divers produits financiers, il est possible d’investir en bourse en respectant une stratégie d’investissement bien précise : concrètement, on peut choisir entre la potentialité d’un rendement élevé mais risqué et un rendement potentiellement modéré mais plus sécurisé. L’objectif étant d’avoir un couple rentabilité/risque adapté à son objectif.

Pour cela il convient de comprendre les risques associés à chaque actif.

Comprendre les risques associés aux placements en Bourse

Avant toute décision d’investissement, il est impératif de bien comprendre les risques associés à chaque actif et d’avoir en tête que l’investissement en bourse présente un risque de perte du capital investi.

Type d'actif

Principaux risques

Actions cotées

Volatilité, risques liés à l’environnement de marché, risques spécifiques à l’entreprise

ETF (Fonds indiciels)

Risques de marché et risques liés aux valeurs qui composent l’ETF

Financement participatif

Risques d’échec du projet et risques d’informations moins régulées sur le porteur de projet

Cryptomonnaies

Volatilité extrême et risques de réglementation

Obligations d’État

Risque de taux d’intérêt

Obligations d’entreprise

Risque de crédit et risque de taux d’intérêt

Obligations à haut rendement

Risque de crédit et risque de liquidité

Matières premières

Volatilité des prix

Produits dérivés

Risque de levier et risque de contrepartie

Métaux précieux (or, argent…)

Risque de change et risque de marché

Source : “Connaissez-vous vraiment les risques des différents placements financiers ?” - AMF - publié le 23 septembre 2024

En investissant en Bourse, et selon les actifs sélectionnés, vous pouvez rencontrer notamment les risques suivants :

  • De marché : Fluctuation des prix due à des conditions économiques ou géopolitiques.

  • De crédit : Probabilité de défaillance de l'émetteur d'une obligation.

  • De taux d'intérêt : Variation des prix des actifs en fonction des variations des taux. C’est le cas des obligations par exemple.

  • D'inflation : Réduction du pouvoir d'achat des revenus et du capital.

  • De liquidité : Difficulté à vendre un actif rapidement sans affecter son prix.

  • Systématique : Impact des événements économiques globaux sur tous les actifs.

  • Spécifique : Risque propre à une entreprise ou un secteur.

  • De change : Impact des fluctuations de devises sur les rendements.

  • Géopolitique : Instabilité politique ou économique dans certaines régions.

  • De levier : Exposition accrue due à l'utilisation d’emprunts ou de produits dérivés.

  • Technologique : Vulnérabilités liées à l’innovation ou aux systèmes numériques.

Il convient de garder en tête qu’en Bourse, aucun rendement ne peut être garanti et que l’investissement en bourse présente un risque de perte totale ou partielle du capital investi.

Étape 2 - Sélectionner un intermédiaire financier

Pour acheter et céder des actions (ou d’autres valeurs mobilières), vous devrez passer des ordres de bourse auprès d’un intermédiaire financier. Les banques et courtiers en ligne constituent des intermédiaires intéressants. En effet, contrairement aux banques de réseau traditionnelles, qui sont susceptibles de facturer des frais importants pour la gestion et la détention d’actions, les établissements en ligne proposent souvent des offres de courtage à faible coût.1

Étape 3 - Choisir un support pour vos placements sur les marchés

Pour pouvoir investir en bourse, il vous faudra détenir un support sur lequel loger vos valeurs mobilières. Pour construire un portefeuille boursier, il existe différents supports à ouvrir auprès d’un intermédiaire financier.

Le compte-titres ordinaire

Il vous permettra d’acheter et de vendre tous types de produits boursiers ainsi que de loger tous les titres que vous possédez. Ce support ne propose aucun avantage fiscal spécifique, les titres déposés sont donc soumis aux impôts des revenus de valeurs mobilières et des plus-values de cessions de titres auxquels s'ajoutent les prélèvements sociaux.

À noter : lorsque vos titres sont déposés sur un compte-titres ordinaire, l’imposition des revenus de valeurs mobilières et des plus-values de cessions de titres s’applique. Et à cela s’ajoutent les prélèvements sociaux.

Le PEA (Plan d'Epargne en Actions)

Il s’agit d’une enveloppe fiscale dédiée à l’investissement dans des entreprises françaises ou européennes. Soumis à des conditions d’ouverture et de fonctionnement, le PEA propose un avantage fiscal à partir de la 5e année de détention où les plus-values et les dividendes issus des titres cotés sont exonérés d’impôt sur le revenu. Les prélèvements sociaux restent néanmoins dus.

Le PEA-PME-ETI (Plan d’Epargne Actions Petites et Moyennes Entreprises et Entreprise de Taille Intermédiaire)

Proposant un fonctionnement et un avantage fiscal similaire au PEA, le PEA-PME-ETI est spécifiquement dédié à l’investissement dans des petites et moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire, généralement non cotées en Bourse. Toutefois, les petites capitalisations et les moyennes capitalisations boursières peuvent être admises sur un PEA-PME-ETI, sous réserve de respecter les critères définis.

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En ouvrant un PEA ou un compte-titres ordinaire chez Fortuneo, vous disposez d’une offre sans droits de garde et sans frais de tenue de compte. Nous vous donnons également accès à des outils de trading exclusifs pour suivre vos valeurs, réaliser vos analyses techniques et passer vos ordres en quelques clics. À partir de 30 000 € d’investissement, et si vous le souhaitez, vous pourrez aussi bénéficier de notre service de gestion pilotée sans frais de mise en place, de changement de profil et de résiliation du mandat.

Remarque : il est aussi possible d’investir en Bourse avec un contrat d’assurance-vie ou un PER. Ces contrats vous proposeront le plus souvent des supports d’investissement prenant la forme de fonds d’investissement eux-mêmes investis dans des actifs boursiers (actions, obligations…). Outre leurs avantages fiscaux1, ils ont le mérite de rendre les placements boursiers accessibles au plus grand nombre grâce à la gestion sous mandat, où le gestionnaire choisi les meilleurs placements en fonction du profil et de la sensibilité au risque de l'investisseur.

Étape 4 - Définir votre stratégie d’investissement

Pour bien investir en bourse, l’une des clés est de réfléchir à cet investissement avant même de se lancer et de passer quelque ordre que ce soit. Votre profil, vos objectifs et le degré de risque auquel vous êtes prêt à faire face vous permettront de définir une stratégie d’investissement, qui vous servira à structurer vos placements. Si vous cherchez à faire fructifier peu à peu votre épargne pour préparer votre retraite, tout en gardant en tête le risque de pertes, il est possible d’investir dans des actifs peu spéculatifs. À l’inverse, si vous visez des rendements rapides et conséquents, et que votre patrimoine est suffisamment conséquent pour essuyer des pertes en capital plus élevées, vous pouvez envisager d’investir de façon plus dynamique. Par exemple : en vous positionnant sur des domaines volatils (et donc à risque), mais potentiellement à forte croissance, comme le secteur technologique.

L’importance d’un objectif bien défini

Définir des objectifs clairs vous permet de :

  • Sélectionner des actifs adaptés à votre profil de risque notamment sur le critère de la volatilité.

  • Éviter de dévier de votre stratégie d’investissement initiale, en fonction notamment des aléas du marché et des biais cognitifs pouvant en découler (vendre quand ça baisse et acheter quand ça monte, par exemple).

  • Préparer une épargne de précaution suffisante pour faire face aux aléas et être prêt à accepter les fluctuations des marchés boursiers et donc le risque de perdre une partie de son épargne, de façon temporaire, voire définitive.

L’horizon d’investissement associé à l’objectif

En fonction de votre objectif, vous pouvez définir un horizon d’investissement, c'est-à-dire la durée pendant laquelle vous pouvez conserver vos investissements :

  • Horizon à long terme : vous êtes résilient à la volatilité à court terme des marchés de sorte que vous pouvez vous positionner sur des actifs (tels que des actions cotées).

  • Horizon à moyen terme : les investisseurs peuvent être davantage influencés par les cycles économiques et la volatilité. Certaines stratégies d’investissement incluent des actifs plus volatils, associés à des actifs traditionnellement considérés comme plus stables, tels que des obligations ou des titres de créance à court terme.

  • Horizon à court terme : les actifs boursiers peuvent afficher une volatilité importante, ce qui incite certains investisseurs à privilégier des produits bancaires ou d’assurance à capital garanti, tels que les livrets ou les fonds en euros.

A noter qu’en bourse, aucun rendement ne peut être garanti et que l’investissement en bourse présente un risque de perte totale ou partielle du capital investi.

L’aversion au risque comme vecteur d’ajustement

Ceci dit, d’autres voies peuvent être envisagées, selon celle-ci :

  • Forte aversion au risque : certains investisseurs qui gardent en tête le risque de pertes et qu'en bourse aucun rendement ne peut être garanti, choisissent alors d’investir dans des actifs peu spéculatifs sur le long terme.

  • Faible aversion au risque : à l’inverse, pour certains investisseurs qui ont un patrimoine suffisamment conséquent pour essuyer des pertes en capital plus élevées, envisagent d’investir de façon plus dynamique tout en gardant en tête qu’en bourse, aucun rendement ne peut être garanti et que les risques de pertes peuvent être élevées. Par exemple : position sur sur des domaines volatils (et donc à risque).

Un objectif bien défini peut permettre de mieux sélectionner les bons actifs pour maximiser le potentiel de gain tout en minimisant la probabilité de perte en capital. Personne n'est à l’abri de mauvaises surprises, mais une bonne prise en considération des risques limitera leurs conséquences.

Market timing ou investissement à long terme ?

Quand on parle de Bourse, de nombreuses personnes s’imaginent un trader derrière plusieurs écrans passant des ordres d’achat et de vente à la minute pour réaliser des profits exorbitants.
Bien que cette vision soit fausse dans les faits, elle révèle une stratégie d’investissement encore bien ancrée dans l’inconscient collectif : le market timing.
Le market timing repose sur l’idée qu’il serait possible d’acheter un titre au plus bas pour le revendre au plus haut. Cette approche présente des risques importants de perte et se heurte à de nombreuses théories financières démontrant son efficacité.

Aujourd’hui, plusieurs théories et études battent en brèche sur cette idée.

> L’hypothèse des marchés efficients d’Eugène Fama

Elle exprime l’idée que les marchés financiers sont efficients c’est-à-dire que le cours d’un actif intègre toutes les informations disponibles. Il n’y a donc pas d’anomalie de marché, c'est-à-dire un prix anormalement élevé ou bas. La cotation reflète, à chaque instant, le véritable prix d’un actif en tenant compte des probabilités de réalisation de chaque événement futur. De ce principe découle que la trajectoire future du prix d’un actif est soumise à des fluctuations incertaines, et il est important de noter qu’aucune opportunité d’investissement ne peut garantir un gain.

> L’étude SPIVA

Réalisée chaque année, elle compare la performance des fonds en gestion active avec leurs indices de référence. Le but d’un fonds en gestion active est de “battre le marché”, c'est-à-dire proposer une performance plus forte que son indice de référence, notamment en achetant au plus bas pour revendre au plus haut. Selon cette étude, au 30 juin 2024, seuls 15,29 % des fonds (Large Cap Funds aux Etats-Unis) ont battu leur indice de référence (S&P 500) sur une période de 10 ans. Autrement dit, il y a 10 ans, un investisseur aurait eu 84,71 % de chance de gagner plus qu’un fonds professionnel en achetant un simple ETF S&P 500.

Voir l'étude ici : https://www.spglobal.com/spdji/en/research-insights/spiva/#us

> La théorie des perspectives et biais cognitifs (Daniel Kahneman et Amos Tversky)

Les biais cognitifs sont des altérations du jugement qui nous conduisent à faire des erreurs d’analyse. Ce biais nous pousse à croire en regardant un cours de Bourse qu’il est possible d’acheter au plus bas pour vendre au plus haut. De même, le biais d'erreurs d’attribution, où on s’attribue les mérites d’un choix à l’issue favorable et en rejetant sur les autres les issues défavorables, renforce notre conviction sur la viabilité de nos choix.

Étape 5 - Vous entraîner avec un portefeuille virtuel

Avec un portefeuille boursier virtuel, vous pourrez simuler des transactions d’achat et de vente de valeurs mobilières comme si vous étiez vraiment exposé sur les marchés, mais en échangeant des sommes d’argent fictives. Cet outil, gratuit et accessible en ligne, vous permet de vous entraîner à passer des ordres de bourse et d’affiner votre stratégie d’investissement. En somme, il vous donne la possibilité d’essayer des stratégies d’investissement sans prendre de risque réel, de façon à vous permettre de travailler notamment sur la gestion de vos émotions. Néanmoins, le portefeuille virtuel comporte des limites, dont vous devez être conscient. En effet, les émotions ressenties à la vue d’une chute des cours ont notamment tendance à être moins intenses en mode virtuel que dans le monde réel. Or, apprendre à garder la tête froide en toutes circonstances, afin de ne pas prendre de décisions inadéquates et précipitées, est fondamental pour investir en bourse.

Étape 6 - Investir des sommes raisonnables

Doucement mais sûrement, tel est le mot d’ordre à respecter pour investir en bourse. Quel que soit votre niveau et temps d’entraînement préalable sur un portefeuille virtuel, d’une manière générale, il semble préférable d’investir des sommes dont la perte ne vous mettrait pas en difficulté, c'est-à-dire des montants dont la perte ne risquerait pas de vous placer dans une situation financière inconfortable. L’investissement en bourse doit toujours être raisonné.

Comment investir en Bourse avec un petit budget ?

Il est possible d’investir en Bourse avec un petit budget.

Mais comme nous le verrons, l’une des règles généralement utilisées en bourse est peut être la diversification (c'est-à-dire ne pas tout miser sur un même titre). Avec 1 000 € de budget, il peut sembler difficile de construire un portefeuille diversifié.

Toutefois, il existe par exemple, des fonds d'investissement tels que des ETF (exchange traded fund), qui en une transaction, exposent à tous les titres composant un indice spécifique (les 500 entreprises américaines du S&P500 par exemple).

Aussi, il existe par exemple la méthode du DCA (Dollar Cost Average ou investissement programmé en français) consistant à investir progressivement via des versements réguliers pour entrer à des points de marché différents et ainsi lisser la volatilité globale de votre portefeuille.

Il convient de toujours garder en tête qu’en bourse, aucun rendement ne peut être garanti et que l’investissement en bourse présente un risque de perte du capital investi.

Étape 7 - Vous informer pour miser sur les bonnes valeurs

Tous les traders vous le diront, s’informer est une autre clé pour être prospère sur les marchés financiers. Afin d’acheter les produits adéquats et de les revendre au moment le plus optimal possible, il est indispensable de vous documenter sur l’actualité boursière, et sur l’actualité en général car tout ou presque peut avoir un impact plus ou moins important sur les marchés boursiers et donc sur votre investissement. En outre, selon la stratégie déployée, il est important de suivre au jour le jour les cours des actions que vous détenez (ou souhaitez détenir), et de prendre connaissance des communiqués et bilans émis par les entreprises cotées. Cette veille est un élément crucial pour prendre des décisions raisonnées concernant vos placements boursiers et ainsi tenter de dégager un potentiel rendement.

Les sites d’informations financières

Pour suivre les résultats des entreprises, les ratios financiers et leurs évolutions, il existe plusieurs sites spécialisés tels que : Google Finance ou encore l'accès à la bourse en direct proposé par Fortuneo.

Les entreprises cotées sont soumises à des obligations de communication financière. Vous trouverez toutes les informations utiles sur leur site Internet.

Les indicateurs financiers

Par exemples :

  • Le PER (price earning ratio) connu également en français sous le nom de "multiple de capitalisation des bénéfices " : il indique la cherté d’une action en rapportant son cours sur les dividendes distribués ou son bénéfice. Plus il est élevé, plus l’action est considérée comme chère, mais cela peut être justifié par des perspectives de rendement élevé à long terme. Gardons toutefois en tête qu’aucun rendement en bourse ne peut être garanti.

  • La valeur de l’entreprise : à ne pas confondre avec la capitalisation boursière, cet indicateur se calcule en retranchant la trésorerie des capitaux propres. Il permet de comparer les entreprises entre elles n'ayant pas la même structure financière.

  • Le rendement net : exprimé en pourcentage, il indique le dividende rapporté à une action. C’est le ratio inverse du PER.

  • Le taux de distribution : mesure la part des bénéfices distribués aux actionnaires.

Pour apprécier les informations glanées, il ne faut pas oublier que les marchés financiers sont la résultante des anticipations des différents acteurs. Ce sont le plus souvent le décalage entre les annonces officielles et les anticipations qui peuvent fonder l’appréciation ou la dépréciation d’un titre. Ce faisant, comprendre les consensus de marché est indispensable pour comprendre les grandes mécaniques à l'œuvre.

Étape 8 - Construire un portefeuille diversifié

Quand on investit en bourse, on s’assure de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ne pas diversifier son portefeuille constitue l’une des erreurs à ne pas commettre dans un placement boursier. Si elle est recommandée pour l’investissement de votre patrimoine dans sa globalité, la diversification doit aussi être menée au sein de votre portefeuille financier. Ainsi, pour éviter d’être affecté par l’effondrement d’un marché en particulier, pensez à investir des actions d’entreprises issues de différents secteurs d’activité et de différentes zones géographiques.

Pourquoi la diversification ?

Comme le disait le prix Nobel et auteur de la théorie moderne du portefeuille, Harry Markowitz, “la diversification est le seul repas gratuit en finance”.

Il démontre qu’un portefeuille diversifié peut permettre d’optimiser sa potentielle rentabilité globale pour un même niveau de risque. Cela signifie que le simple fait de combiner différents actifs entre eux, de préférence décorrélé, peut permettre de tenter de rationaliser les probabilités de pertes.
Il convient de garder toutefois en tête qu’en bourse, aucun rendement ne peut être garanti et que l’investissement en bourse présente un risque de perte totale ou partielle du capital investi.

Qu'est-ce que la diversification ?

Un portefeuille diversifié peut être composé de plusieurs actifs qui se distinguent à travers leur :

  • Type : par exemple des actions, des obligations, des actifs immobiliers et des titres de créances à court terme. Le but étant de ne pas tout miser sur un seul type d’actif.

  • Secteur : il existe plusieurs secteurs différents, par exemple l’automobile, la consommation cyclique (luxe), la consommation non cyclique (grande distribution), la technologie…

  • Géographie : instruments financiers émis par des entreprises dans des pays différents, notamment pour tenter de pallier à l’impact des incertitudes politiques et géopolitiques.

Comment peut-on construire un portefeuille diversifié ?

Sa construction peut passer par exemple par des fonds d’investissement. Cela peut-être :

  • Des fonds actifs : c’est-à-dire des fonds qui mettent en place une stratégie d’investissement et réalisent régulièrement des arbitrages pour tenter de « battre le marché » (faire mieux qu’un indice de référence). Selon leur stratégie, ils sont composés de plusieurs actifs (tels que des actions, des obligations…) et proposent ainsi un niveau de diversification plus ou moins important.

  • Des fonds passifs : généralement moins coûteux en frais que les fonds actifs, les fonds passifs se contentent de répliquer un indice de référence (le CAC40 par exemple) en investissant dans tous les titres composant l’indice (40 entreprises dans le cas du CAC40). L’absence d’arbitrage au sein du fonds peut permettre d’avoir une meilleure visibilité sur le niveau de diversification. Il s’agit le plus souvent d’ETF (Exchange Traded Fund ) qui sont des fonds indiciels cotés en Bourse 1.

Étape 9 - Opter pour la gestion sous mandat

Vous n’avez que peu de temps à consacrer au suivi de vos placements ? Vous n’êtes pas encore assez confiant dans vos connaissances et vos compétences mais vous aimeriez investir sans délai ? Dans ces cas, vous pouvez souscrire une offre de gestion sous mandat (ou gestion pilotée). Cela vous permet d’investir en bourse sans avoir à gérer votre stratégie de placement seul. En pratique, vous déléguez alors la gestion de votre compte-titres ou de votre PEA à des professionnels de la finance. Ces experts investissent vos fonds en bourse en accord avec le niveau de risque que vous avez fixé et votre profil investisseur.

Si vous optez pour notre offre de gestion sous mandat (sous conditions) , vous rémunérez votre gérant chaque semestre, uniquement s'il vous fait gagner de l'argent. La tarification de l'option sous mandat est proportionnelle à la performance positive réalisée par les gérants sur le semestre civil écoulé.

L’investissement en bourse comporte un risque de perte totale ou partielle du capital investi. Cet article est donné à titre purement informatif, il ne constitue pas un conseil en investissement et ne saurait engager la responsabilité de Fortuneo pour toute décision prise ou non sur cette base.

Crédit visuel : Cottonbro, Pexels



Photo de l'auteur LAGADEC Antoine

Antoine LAGADEC

Juriste d'affaires de formation (MBA en Droit des Affaires et Master en Droit de l'entreprise et fiscalité).

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Questions courantes sur l'investissement en bourse

Pour débuter en bourse, il est essentiel de comprendre les bases du marché boursier et des différents produits financiers disponibles, comme les actions et les obligations. Vous devez ensuite choisir, en fonction de votre profil investisseur et votre appétence au risque :

  • L’enveloppe (compte-titres, PEA…) ;

  • L’intermédiaire financier (la banque ou le courtier facture des frais) ;

  • Les actifs (actions, obligations, ETF…).

  • L'utilisation d'un compte démo peut aussi être une excellente manière de pratiquer sans risque.

Sur Internet vous lirez souvent que pour acheter des ETF il faut compter en moyenne 1 000 euros et que pour acheter des actions individuelles il faut compter en moyenne 10 000 euros mais cela dépend en réalité de votre profil investisseur, qui prend en considération notamment vos objectifs, votre horizon de placement et votre tolérance au risque. Gardez par ailleurs en tête que la diversification peut vous permettre de diluer le risque.

Les 6 erreurs à éviter incluent :

  1. Ne pas diversifier son portefeuille ;

  2. Investir sans se renseigner ;

  3. Suivre les tendances sans analyse ;

  4. Ne pas comprendre les produits financiers ;

  5. Investir de l'argent nécessaire à court terme ;

  6. Laisser les émotions influencer les décisions d'investissement.


Sous-estimer le risque de perte total du capital investi est une autre erreur à ne pas commettre.

Pour acheter des actions, vous devez ouvrir un compte bourse (compte titres ordinaire, PEA, PEA-PME) chez un intermédiaire financier. Après avoir ouvert votre compte, vous pourrez passer des ordres d'achat pour les actions de votre choix, en fonction de votre profil investisseur et des conditions inhérentes au support ouvert (PEA par exemple).

Selon la Trinity study, un investisseur peut espérer un revenu de 4 % par an ou 0.33 % par mois si son portefeuille boursier est équilibré entre actions et obligations. Cependant, il est important de noter que les gains en bourse peuvent varier considérablement et ne sont pas garantis. Ils dépendent de facteurs tels que la performance des marchés, la composition du portefeuille et sa taille.

L’objectif d’investir en bourse peut être de diversifier votre patrimoine et chercher un rendement potentiellement plus élevé que les produits d'épargne classiques. Cependant, cela comporte des risques, notamment le risque de perte totale du capital investi, et nécessite une bonne préparation et une approche adaptée à votre profil de risque.

Il existe de nombreux critères pour choisir une action en bourse dont notamment :

  • La valeur fondamentale de l’entreprise (chiffre d’affaires, bénéfices, actif net…).

  • Le type d’entreprise et son activité (cyclique, non cyclique, croissance…) ;

  • Le price earning ratio (cours de l’action / dividendes) ;

  • La volatilité (variation du prix sur une période de temps définie) ;

  • Votre profil investisseur et notamment votre tolérance au risque.

Les règles généralement utilisées en Bourse sont :

  1. Définir ses objectifs : investir en fonction de ses besoins et de sa tolérance au risque.

  2. Diversifier ses placements : répartir les investissements pour tenter de rationaliser les risques. Tout en gardant en tête que l’investissement en bourse présente un risque de perte du capital investi.

  3. Investir à long terme : une vision durable pour lisser les fluctuations du marché.

  4. S’informer et rester discipliné : suivre les marchés et ne pas céder à la panique.

  5. N’investir que ce que l'on peut perdre : protéger son capital vital​ et être prêt à accepter les fluctuations des marchés boursiers et donc le risque de perdre une partie de son épargne, de façon temporaire, voire définitive.


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