En échange de services, une banque se rémunère en facturant des frais bancaires. Ceux-ci peuvent être plus ou moins élevés selon les banques. Levons le voile sur ce qu’ils représentent et comment vous pouvez les réduire au maximum.
Mis à jour le 2 octobre 2024
Ce sont des sommes facturées par les banques à leurs clients en échange de prestations fournies ou d’opérations effectuées sur leur compte. Ils peuvent être liés à la gestion quotidienne du compte, à la réalisation de certaines opérations, à la fourniture de produits ou prestations, ou encore à la gestion d’incidents de paiement. Ils sont généralement détaillés dans les brochures tarifaires de la banque et dans les documents contractuels signés lors de l’ouverture de compte. Ils peuvent aussi être associés à des irrégularités dans le fonctionnement du compte.
💡N’hésitez pas à consulter les conditions tarifaires de Fortuneo.
Il s'agit d'une étude externe réalisée par Moneyvox le 30 septembre 2024 selon la méthodologie décrite dans leur article (https://www.moneyvox.fr/tarif-bancaire/banques-moins-cheres.php)
Pour établir ce classement, le comparateur en ligne Moneyvox a simulé le comportement bancaire type d'un client français, en considérant ses opérations courantes (retraits, paiements, découverts,...). Ces critères ont été établis discrétionnairement par Moneyvox, sans concertation avec Fortuneo. Les tarifs de 121 banques ont ensuite été comparés en fonction de ce profil standard. Les offres groupées (paquets de services), ainsi que les tarifs à la carte ont été pris en compte. Le classement est mis à jour régulièrement pour refléter les évolutions des offres bancaires. Il est important de noter que ce classement est une photographie à un instant T et que les conditions peuvent évoluer. Pour une information plus détaillée sur les tarifs d'une banque en particulier, vous pouvez les consulter directement sur son site Internet.
Source : étude réalisée par Moneyvox le 30/09/2024 - Classement des banques les moins chères au 1er septembre 2024 - tableau mis à jour le 26/08/2024, susceptible d'évolutions
Ils correspondent à la gestion quotidienne du compte, que celui-ci soit actif (enregistrant des opérations régulières : versement du salaire, utilisation de la carte bancaire, virements…) ou inactif. Ces coûts sont détaillés dans le relevé annuel de frais bancaires, envoyé une fois par an, en janvier.
Un compte bancaire peut subir, pour diverses raisons, des incidents. Selon la nature de ceux-ci, une facturation peut y être attachée, parfois plafonnée.
Ces frais d’incidents bancaires sont définis par le glossaire du CCSF comme une “somme perçue par l’établissement pour l’intervention en raison d’une opération entraînant une irrégularité de fonctionnement du compte nécessitant un traitement particulier (présentation d’un ordre de paiement irrégulier, coordonnées bancaires inexactes, absence ou insuffisance de provision…)”. L’article 52 de la loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013 plafonne les commissions d'intervention en cas de dépassement du découvert autorisé.
Cette disposition est mise en oeuvre par le décret n° 2013-931 du 17 octobre 2013, qui les limite à :
8 € par opération et 80 € par mois, dans le cadre général ;
4 € par opération et 20 € par mois pour une clientèle fragile, détentrice d'une offre spécifique, dont l’offre services bancaires de base.
Si le compte présente un solde négatif, il est défini comme étant « à découvert ». Des agios sont alors prélevés, composés d’intérêts débiteurs et de commissions bancaires évoquées plus haut.
💡 Les agios sont calculés différemment selon que le dépassement est autorisé ou pas et peuvent être forfaitaires et/ou proportionnels. Plusieurs éléments sont à prendre en compte : la durée du découvert, le montant et le taux d'intérêt annuel qui varie selon les banques.
Théoriquement, vous ne pouvez pas revenir sur un chèque signé. Des dérogations existent toutefois (perte ou vol de chèque,...), utiles, car faire opposition stoppe immédiatement l’encaissement du chèque. Pour cette opération de rejet de chèque pour défaut, l’établissement bancaire prélève des frais.
Si une demande de prélèvement est réalisée sur un compte insuffisamment approvisionné, il peut être rejeté pour solde insuffisant. Des frais sont alors appliqués, limités au montant du prélèvement refusé et ne pouvant pas dépasser 20 euros. Si plusieurs prélèvements sont refusés en même temps, les coûts sont multipliés. Ils ne peuvent pas être débités immédiatement. Le client devant en être préalablement informé, ils ne seront débités qu'après un délai minimum de 14 jours.
A noter : lorsqu'un même prélèvement est rejeté (car représenté) une 2e fois alors que le compte n'est toujours pas approvisionné, aucun surcoût n’est appliqué.
Même idée pour un chèque impayé - dit aussi « sans provision » - en raison de solde insuffisant : il implique un coût, soumis à un plafonnement. Ceux-ci ne peuvent excéder 30 euros par chèque pour les chèques inférieurs ou égaux à 50 euros, et sont limités à 50 euros pour les chèques rejetés d’un montant supérieur à 50 euros.
Leur paiement concerne aussi les opérations réalisées hors de France.
Transférer de l’argent de votre compte sur le compte d’un bénéficiaire résidant à l’étranger est payant et cela prend en considération :
L'émission ou le transfert facturés à l’envoyeur ;
La réception facturée au bénéficiaire du transfert ;
La commission de change rémunérant la banque lorsqu'elle change vos euros en devises.
Il est important de noter que les frais peuvent varier en fonction du type de virement effectué :
Virement SEPA (Single Euro Payments Area ou espace unique de paiement en euros) lorsqu’une somme d’argent est transférée d’un compte basé en zone SEPA vers un compte appartenant à ce même territoire. La zone SEPA comprend tous les pays de l’Union Européenne, ainsi que l'Islande, la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse, Monaco, Saint-Marin, les îles de Jersey, Guernesey et de Man, la principauté d'Andorre et l'État de la Cité du Vatican ;
Virement hors zone SEPA : les frais associés à ce type de virement sont généralement plus élevés et peuvent varier en fonction de la banque et du pays de destination.
Ils sont prélevés lorsqu’il est nécessaire de convertir une monnaie dans une autre monnaie.
Les premiers sont inexistants dans la zone euro, mais parfois payants hors zone euro (Fortuneo ne facture pas ce type d’opération). Dans ce dernier cas, ils sont calculés en fonction du montant payé, et intègrent d’autres coûts variant en fonction des banques. Même principe pour les retraits : sauf exception, ils ne sont pas applicables en zone euro, Mais en revanche, ils peuvent s'appliquer hors zone euro de manière forfaitaire, proportionnelle ou forfaitaire et proportionnelle selon la politique tarifaire de l'établissement bancaire. Il est donc préférable de limiter les petits retraits.
Comme pour les virements internationaux, les banques en ligne sont moins chères que les banques à guichet dans ce domaine1.
Aujourd’hui, l’exécution de la majorité des opérations bancaires peut être réalisée via un téléphone portable ou un ordinateur. Ces prestations de banque à distance comprenant, par exemple, l’abonnement à des services de banque à distance (Internet, téléphone fixe, SMS…), les virements occasionnels, les alertes sur la situation de son compte par SMS... sont payants.
Dans certaines banques (en ligne, notamment), les cartes bancaires sont gratuites, sous conditions ; dans d’autres, elles sont payantes... à un prix ascendant lorsqu’elles sont haut de gamme et assorties de multiples prestations et garanties à valeur ajoutée.
Beaucoup de clients l’ignorent, mais une carte bancaire peut comprendre des garanties. Par exemple, les cartes bancaires Fortuneo font bénéficier leurs détenteurs d’une assurance moyens de paiement et d’assurances pour les voyages et loisirs.
De nombreux établissements facturent les retraits d’argent dans les distributeurs automatiques (DAB) de leurs concurrents, au-delà d’un certain nombre d’opérations dans le mois. Par exemple, si vous avez effectué 8 retraits dans un DAB concurrent et que votre plafond est de 5, cela vous sera facturé.
Il s’agit d’un « panier » de services proposés dans une offre forfaitaire, moins chère que si les services étaient achetés individuellement. Bémol : les clients n’utilisent pas forcément tous les services associés et un achat hors package leur aurait peut-être coûté moins cher.
En général, sont compris la tenue de compte, la carte bancaire et le chéquier, l’émission et la réception de virements SEPA, l’assistance juridique, l’assurance moyens de paiement et l’autorisation de découvert. D’autres prestations peuvent être ajoutées, selon les banques et les gammes d’offres groupées.
Un extrait standard des coûts est obligatoirement remis à tout client ouvrant un compte. Il est inclus dans la plaquette tarifaire qui est remise en même temps que la convention de compte et envoyée, ensuite, chaque début d’année au titulaire du compte, car les tarifs peuvent évoluer d’une année à l’autre.
Première démarche à accomplir : agir en consommateur averti et procéder à un comparatif entre tous les établissements. L’utilisation d’un comparateur en ligne qui analyse et compare toutes les prestations offertes par les banques traditionnelles et en ligne, vous révèle, en quelques clics quelle est la banque la moins chère du moment.
💡 Le CCSF (Comité Consultatif du Secteur Financier) de l’observatoire des tarifs bancaires publie annuellement un rapport annuel sur les tarifs moyens des banques en France. Vous pouvez le consulter sur le site Internet de cet organisme.
La comparaison entre établissements bancaires doit, évidemment, s’effectuer - comme pour tout bien de consommation - à qualité égale de services. C’est dans cette optique que vous devez choisir la banque la moins chère parmi celles qui offrent un service de qualité. En 2024, une étude comparative du magazine Capital 2 a désigné Fortuneo comme banque la moins chère du panel.1
Avec la mobilité bancaire, Fortuneo s’occupe de toutes les démarches liées au changement de banque principale. L’intéressé doit simplement mandater Fortuneo par signature électronique, Fortuneo s’occupe du reste !
Rédactrice web et auteur de nombreux articles sur le domaine bancaire et les finances personnelles.
Les montants des frais bancaires sont détaillés dans la brochure tarifaire et peuvent varier. Les banques fixent leurs tarifs tout en respectant les plafonds légaux qui peuvent s'appliquer à certains frais. Par exemples : la commission d’intervention est limitée à 8 € par opération et 80 € par mois, sauf pour les personnes en situation de fragilité financière (4 € par opération et 20 € par mois) ; les frais de rejet de prélèvement ou de chèques sont également plafonnés à 30 € maximum pour un chèque ≤ 50 €, 50 € pour un chèque > 50€.
Ils peuvent être liés à la tenue de compte, aux irrégularités et incidents, aux paiements et retraits à l’étranger, aux prestations bancaires accessibles à distance ou encore aux moyens de paiement.
Une banque n’est pas un service public financé par l’Etat, mais un établissement commercial qui doit rentrer des fonds pour payer ses salariés et faire vivre la structure. Les prestations proposées sont donc logiquement payantes. Par exemple, la tenue de compte peut être facturée puisqu’elle couvre la gestion du compte et le suivi de votre compte courant. Chez Fortuneo, en revanche, cette prestation est offerte.
Si la banque en prélève sans que ceux-ci soient inscrits dans la convention de compte ou sans justification (prestations non utilisées ou par définition gratuites), vous pouvez estimer qu’ils sont abusifs, puisque prélevés illégitimement.
Le mieux est de commencer par discuter avec un conseiller bancaire. Si sa réponse n’est pas satisfaisante, le client peut transmettre une réclamation . En cas de désaccord avec la réponse apportée, et, en tout état de cause, deux mois après l’envoi d’une première réclamation écrite (qu’il y ait été ou non répondu), le client peut saisir le médiateur compétent.
Capital/Panorabanques, Février 2024 (Consulter)
1ère sur le profil chef d'entreprise et 1ère ex-aequo sur les profils chefs d'entreprise, jeunes, employés, commerçants, cadres et cadres supérieurs.
