À combien doit s'élever le montant de l’apport ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’existe pas de minimum légal en matière d’apport personnel. Tout dépend de votre situation financière et du prix du logement que vous souhaitez acheter. Chez Fortuneo par exemple, un apport équivalent à 10 % du prix du bien immobilier est requis.
Cela dit, plus votre apport s’approchera des 30 %, moins les risques d'impayés et les efforts financiers à fournir par vos soins seront importants et vous pourrez ainsi obtenir un taux plus avantageux. Autre point important : il est conseillé de ne pas investir la totalité de vos économies dans l’apport personnel afin de conserver une épargne de précaution, en cas d’imprévu ou si vous voulez faire des travaux.
Si vous n'avez pas touché d’héritage ou reçu de donation, il existe plusieurs solutions financières dédiés à la constitution d’un apport personnel ?
Le plan d’épargne logement (PEL) : c’est sans aucun doute le produit d’épargne le plus adapté à ce type d’opération. De un, il permet de vous constituer un petit capital au fil des années. De deux, il vous donne droit à l'obtention d'un prêt épargne logement à un taux défini (2,20 % depuis août 2016)1. Bien qu’actuellement, le taux d'intérêt moyen d'un prêt immobilier classique soit plus avantageux (aux alentours de 1,18 %)1, ce taux fixe peut constituer une option de choix en cas d’augmentation des taux moyens. Enfin, pour les PEL souscrits avant le 1 janvier 2018, l’Etat vous verse une « prime d’état », d’un montant pouvant aller jusqu’à 1 525 €.1
Le compte épargne logement (CEL) : autre solution, le CEL vous permet d’obtenir un prêt bancaire à un taux préférentiel pour acheter un bien immobilier ou réaliser des travaux. Certaines conditions s’appliquent toutefois : votre CEL doit être ouvert depuis au moins 18 mois pour obtenir un prêt et le montant maximal de ce prêt est fixé à 23 000 €. Pour les CEL ouverts avant le 1er janvier 2018, vous pouvez bénéficier d’une prime d’état.
Le prêt à taux zéro (PTZ) : ce type de dispositif permet de financer l’achat de son logement sans avoir à payer d'intérêts. Cela dit, pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser un montant de revenus maximum et ne pas avoir été propriétaire de son logement pendant les 2 années précédentes. Le montant du prêt est fixé selon la zone de logement et le nombre de personnes qui vont y habiter.
Enfin, il existe d’autres dispositifs, comme le prêt Action logement (ex 1 % logement), le prêt conventionné ou encore les prêts locaux, régionaux ou départementaux.
Emprunter sans apport, est-ce possible ?
Si vous êtes un jeune actif fraichement débarqué dans la vie professionnelle, il est possible que vous ne disposiez d’aucun apport personnel. Dans ce cas de figure, il reste tout de même possible d’emprunter. On parle alors de prêt à 100 % – voire à 110 % si on tient compte des frais annexes (frais de notaire, d’agence, etc.).
Cela dit, vous devrez vous constituer un dossier solide et apporter des garanties à votre établissement. En principe, il est fortement conseillé d’être en CDI, de ne pas avoir été à découvert sur une longue période et de limiter vos mensualités futures à 33 % de votre revenu. Gardez aussi à l’esprit que les taux d’emprunt proposés seront moins avantageux et votre banque ou organisme de crédit scrutera votre situation à la loupe.
Toutefois, disposer d’un apport est plus rassurant pour votre organisme prêteur comme pour vous-même et vous permettra, sur le long terme, de réaliser des économies sur le coût total du crédit !
Les informations décrites dans cette page sont valables au 1er décembre 2019 et sont susceptibles d’évoluer.
Source: Webedia, septembre 2019.
Crédit visuel : stefanie aumiller, Gettyimages.