Un nombre de transactions record dans l’Hexagone
Année après année, depuis trois ans, le nombre de ventes de biens immobiliers anciens en France ne cesse d’augmenter. En 2016, le nombre de transactions s’élevait à 845 000 unités. En 2017 et 2018, 968 000 puis 970 000 ventes étaient signalées. En cette année 2019, un cap très symbolique vient d’être franchi : le million de transactions a été dépassé. Plus précisément, 1 020 000 ventes ont été enregistrées sur douze mois à fin juillet 2019, soit une hausse de 7% sur un an 1. Ce chiffre confirme le dynamisme exceptionnel du marché immobilier en France. Un marché notamment dopé par des taux d’intérêt bas et par des dispositifs de défiscalisation. Dans ce contexte, les notaires estiment que les volumes ne devraient pas baisser dans les mois à venir.
Si vous vous demandez quels sont les types de biens qui sont les plus concernés par la bonne forme du marché immobilier, la réponse est claire : il s’agit de ceux situés en région parisienne. L’Île-de-France a ainsi connu une augmentation du nombre de ventes de +4% par rapport à 2018, soit un total de 181 840 biens anciens vendus 1.
Et les biens neufs dans tout cela? L’activité affiche, de son côté, un net recul au second trimestre 2019 (-3,9 % par rapport à la même période l’an passé). Au total, ce sont 33 900 logements neufs qui se sont vendus dans l’Hexagone 1.
Des prix toujours à la hausse
Le marché de l’immobilier ancien étant dynamique les prix dans ce secteur continuent d’augmenter année après année dans presque tous les départements. Tous logements confondus, le prix moyen au m² dans l’ancien se situe actuellement à 3 594 €/m² 1. Pour un logement neuf, le prix atteint 4 286 €/m². Selon ce calcul, le prix de vente moyen d’un bien ancien dans l’Hexagone est fixé à 213 795 €. Mais, bien évidemment, ce prix varie grandement en fonction des régions et des villes. Il est ainsi plus élevé en Provence-Alpes-Côte d’Azur (274 084 €) et en Île-de-France (261 059 €) qu’en Auvergne-Rhône-Alpes (212 880 €) ou en Bretagne (173 687 €). En 2019, c’est en Centre-Val-de-Loire que le prix de vente moyen d’un bien est le plus bas (154 591 €).
La hausse des prix en France métropolitaine devrait se poursuivre avec un rythme de croissance annuel de +2,7% en moyenne pour les maisons et de +5,1% pour les appartements 1 une hausse qui se ressent beaucoup dans les grandes villes. Ainsi, à Paris, ville qui coûte le plus cher avec Neuilly-sur-Seine pour devenir propriétaire devant Lyon et Bordeaux, le prix moyen de l’immobilier a passé la barre des 10 000 €/m² en cette année 2019, avec un tarif qui varie en fonction de l’arrondissement.
Au cours du premier semestre 2019, c’est dans la ville de Cherbourg que le prix de l’immobilier a enregistré la plus forte hausse annuelle (+11,6 % sur les douze derniers mois) pour atteindre 1 886 €/m². Roubaix est en deuxième position (+11,5 %) tandis que, à Quimper et à Reims, les prix sont en baisse (respectivement -8,3 % et -5,2 %)1.
Des taux de prêt immobilier en baisse
De manière générale, les taux d’emprunt immobilier ont connu des baisses considérables depuis 10 ans. Mais qu’en est-il aujourd’hui? En 2019, les taux des prêts immobiliers se sont stabilisés, à très bas niveau. Ils continuent d’être inférieurs au rythme annuel de l’inflation, et ce depuis 16 mois consécutifs.1
En octobre 2019, le taux nominal moyen pour un prêt d’une durée moyenne de 19 ans1, était 5 fois moins élevé que dans les années 2000 et 12 fois moins élevé qu’à la fin des années 80. Et, selon Christine Lagarde, nouvelle présidente de la Banque Centrale Européenne, la tendance des taux bas devrait être maintenue pour quelques mois encore. De quoi continuer à booster le marché immobilier français.
Source: Webedia, septembre 2019.
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