Votre RIB est composé de plusieurs séries de chiffres et de lettres.
Le « Code Banque » différencie les établissements bancaires entre eux.
Le « Code Guichet » est celui qui vous rattache à votre agence. Il est suivi du numéro de compte, véritable carte d'identité de votre carte bancaire.
Enfin, la Clé RIB permet de vérifier la validité de votre numéro de compte.
Ensemble, ces numéros composent un code unique et vérifiable qui vous est propre.
Aujourd'hui, le RIB est accompagné d'un code IBAN. Celui-ci est une norme internationale : il permet d'identifier votre compte bancaire de façon simple dans de nombreux pays.
Le RIB, à quoi ça sert ?
Le RIB, c'est une solution simple pour faciliter les virements bancaires.
En tant que particulier, le RIB est avant tout un moyen pour percevoir de l'argent. Vous pouvez transmettre ce relevé à un employeur pour recevoir votre salaire. Vous pouvez aussi l'utiliser auprès d'une caisse d'allocation, comme la CAF ou la Sécurité Sociale par exemple, pour le virement automatisé de prestations.
Payer avec un RIB, c'est possible ?
Le RIB, c'est un moyen facile et efficace de recevoir des virements... mais aussi d'en envoyer. Pour ce faire, vous devez transmettre à la société ou à l'organisme que vous voulez payer votre RIB, mais aussi un mandat de prélèvement.
Le RIB est une solution particulièrement pratique pour les frais que vous devez payer à intervalles réguliers – tous les mois, par exemple. Votre opérateur de téléphonie mobile, votre fournisseur Internet ou encore votre fournisseur d'énergie peuvent ainsi vous proposer ce mode de règlement.
L'avantage du RIB, c'est sa rapidité et sa fiabilité.
Reflexe n°1 : Vous pouvez vous connecter sur l’espace personnel de votre banque pour en éditer un puis l’imprimer ou encore le partager par message ou e-mail.
Et sinon, regardez à la fin de votre chéquier : vous y trouverez bien souvent plusieurs exemplaires de votre RIB.
Donner son RIB : quels sont les risques ?
Vous avez confié votre RIB à une société à laquelle vous ne faites pas confiance, et vous craignez qu'elle ne l'utilise pour procéder à des prélèvements sans votre accord ? Rassurez-vous : détenir les informations contenues dans votre RIB ne remplace pas une autorisation de prélèvement.
En clair, quelqu'un qui détient votre RIB, et seulement votre RIB, peut vous envoyer de l'argent, mais n'a pas la possibilité d'en débiter. Transmettre votre RIB à quelqu'un, voire même en perdre un exemplaire n’est pas bien grave mais ce n’est pas une raison pour laisser trainer vos RIB n’importe où. Le risque de fraude même très faible existe bel et bien !
La fraude au RIB, ça existe ?
Pour pouvoir vous nuire, un malfaiteur doit réussir à se procurer votre RIB, et pourrait usurper votre identité pour falsifier une autorisation de prélèvement, et ainsi réaliser des paiements via votre compte. Mais même dans cette hypothèse, vous pourriez demander le remboursement des opérations que vous n’auriez pas autorisées. En cas d’opération contestée, prévenez votre banque sans tarder et au maximum dans les 13 mois du débit. Si la fraude est avérée, votre banque créditera votre compte du montant prélevé.
Attention au phishing !
Pour éviter toute déconvenue, restez vigilants et méfiez-vous des tentatives de « phishing ». Cette technique consiste à envoyer un faux e-mail en se faisant passer pour un organisme à qui vous devez de l'argent (fournisseur d'énergie, opérateur de téléphone...) En vous demandant le paiement d'une facture, les hackers récupèrent toutes les informations confidentielles dont ils ont besoin pour réaliser des prélèvements frauduleux.
La solution ? Toujours être vigilant, et bien vérifier l'identité des organismes qui vous envoient des e-mails !
Source: Webedia, août 2019.
Crédit visuel : Westend61, Gettyimages.