Les charges fixes au pas de charge
Que recouvrent les charges fixes que l’Insee nomme dépenses pré-engagées ? Les frais de logements et de cantine scolaire, les coûts des produits d’assurances et des services financiers, et les dépenses de télécommunication et télévision. Selon les estimations de l’Insee, elles représentent 30 % dans le budget des ménages français, en 2017, contre seulement 12 % dans les années 1960.
Dans sa dernière enquête « Budget de famille 2017 »1, l’Insee évalue la consommation annuelle moyenne des ménages français à 34 000 euros1. Et les dépenses se répartissent en moyenne ainsi pour les propriétaires :
transports : 20 %
alimentation : 17 %
autres biens et services : 14 %
loisirs et culture : 10 %
hébergement et restauration : 9 %
logement : 8 % contre 25 % pour les locataires
équipement de logement : 7 %
santé : 5 %
alcool et tabac : 4 %
habillement : 4 %
communications : 3 %
enseignement : 1 %
Téléphonie, série, jeux vidéo : ces chers abonnements
Smartphones, tablettes, ordinateurs, consoles, téléviseurs : l’enveloppe financière dédiée à l’achat d’équipements technologiques ne cesse de grossir. Le dernier baromètre Sofinscope1 la chiffre à 411 euros en 2017.
Autre évolution : l’attrait des abonnements et du service à la demande (internet, téléphonie, plateformes de téléchargement légal, jeux, etc.). La note s’élève à 1080 euros par an (90 euros par mois). Est-ce pour autant une dépense courante contrainte ? Oui, répondent 56 % de Français ! Si 62 % la considèrent comme stable sur un an, 25 % constatent une augmentation contre 11 % une baisse.
Banque, assurance, fournisseur d’électricité : faites jouer la concurrence
Face à leurs dépenses contraintes (électricité, internet, assurances, banque, etc.), les Français modifient leurs habitudes en n’hésitant plus à faire jouer la concurrence sur leurs différents contrats. Un sondage Odoxa/JeChange, réalisé en janvier 20191, révèle que 42 % des répondants sont déjà passés à la concurrence en 2018, quand 37 % disent vouloir en changer en 2019. La motivation principale reste les économies, même si les points de friction sont nombreux : complexité des offres, manque de temps, peur de la paperasse.
Quel est le secteur d’activité le plus sujet au changement ? Depuis l’ouverture du marché de l’énergie, un Français sur deux a déjà pensé à modifier son fournisseur d’électricité. Mais changer de banque reste le pas le plus difficile à faire pour les Français (41 %), loin devant les fournisseurs d’énergie (17 %), les mutuelles (15 %) et les assurances (11 %). Alors même que 26 % des Français1 n’ont aucune idée du montant de leurs frais bancaire, d’après l’enquête de la Banque de France sur l’éducation financière.
Pourtant, en cas de changement de banque, il est possible de recourir à un service d’aide à la mobilité bancaire : plus d’excuse, c’est votre nouvelle banque qui s’occupe de tout ! Ainsi, chez Fortuneo, changer de banque, c’est simple et gratuit .
Source: Webedia, août 2019.
Crédit visuel : Anchiy, iStock.