L’ACTION — POTENTIELLEMENT LUCRATIVE, MAIS NON SANS RISQUES
Lorsque vous achetez une action ou une part sociale, vous faites l’acquisition d’une fraction du capital d’une société. Vous devenez ainsi actionnaire ou associé de cette entreprise et disposez de deux droits fondamentaux : celui de voter aux assemblées et celui de percevoir des dividendes si la société prévoit d’en distribuer.
Il existe des actions cotées en bourse et des actions non cotées. Les actions cotées en bourse sont vendues et achetées sur les marchés financiers. Elles bénéficient d’une meilleure liquidité. Leur cours est amené à fluctuer : plus la demande pour une action est importante, plus le cours augmente… et inversement ! Ces fluctuations sont liées aux performances de l’entreprise, mais également à des facteurs externes tels que le contexte économique ou le niveau des taux d’intérêt.
Grâce à vos actions, vous pouvez toucher des dividendes. Au moment de la revente de vos actions, vous pouvez réaliser une plus-value si le cours est à un niveau plus élevé qu’au moment de l’achat ou une moins-value si son cours s’est déprécié. Dans le cas d’une faillite de l’entreprise, vous pouvez perdre la totalité de la valeur du titre en question, mais jamais davantage.
Les investissements en actions s’avèrent toutefois plus risqués que d’autres investissements. Si vous êtes novice, vous pouvez privilégier l’achat de titres du CAC 40 qui est le principal indice boursier français qui regroupe 40 des principales sociétés hexagonales. Il convient tout de même de garder constamment à l’esprit que la Bourse n’est pas une science exacte ou la garantie de gains financiers.
L’investissement en actions comporte un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
L’OBLIGATION —POUR DES PLACEMENTS PLUS PRUDENTS MAIS SANS GARANTIE DE CAPITAL
Lorsque les entreprises, les collectivités locales ou encore l’État ont besoin de financements pour réaliser leurs projets, ils peuvent emprunter de l’argent sur les marchés financiers. Les obligations sont des fractions des emprunts ainsi réalisés. En achetant des obligations, vous devenez le créancier de l’État ou de la société émettrice. À ce titre, vous allez percevoir une contrepartie sous forme d’intérêts. Cette rémunération est appelée « coupon ».
Les obligations ont un mode de fonctionnement particulier. La durée du prêt auquel elles correspondent, les dates de versement des intérêts, et le taux d’intérêt qui les rémunère sont connus dès l’acquisition. Contrairement à celui de l’action, le revenu de l’obligation ne varie pas en fonction de la situation financière du créancier. Attention cependant, il existe des obligations à taux fixe (le montant du coupon est prédéterminé) et des obligations à taux variable (le montant du coupon fluctue en fonction des taux du marché). Le versement des intérêts peut, quant à lui, être effectué de façon régulière, en général chaque année, ou bien lorsque le prêt arrive à son terme. Par ailleurs, lorsque l’emprunt arrive à échéance, le capital initialement investi par le prêteur lui est restitué, sauf si l’émetteur a fait faillite.
L’échéance moyenne d’une obligation est de 10 ans.1 Alors que vous soyez dans la catégorie « investisseur prudent » ou averse aux risques, les obligations constituent une option à étudier. Sachez que les obligations comprennent néanmoins un risque de perte (plus le taux d’intérêt qui les rémunère est élevé, plus elles sont risquées).
LE FCP (FONDS COMMUN DE PLACEMENT) — DES FORMULES « À LA CARTE »
Un fonds commun de placement (FCP) est un organisme de placement collectif (OPC), c’est-à-dire un portefeuille d’actions ou d’obligations administré par une société de gestion agréée et détenu en partage par un grand nombre d’investisseurs.
Les FCP sont donc une sorte de panier d’actifs. On peut les diviser en 3 grandes familles :
Le FCP orienté actions : on peut le représenter comme un camembert d’actions de plusieurs entreprises. Plus risqué, il comporte une probabilité de gain/perte plus importante, même si sa structure reposant sur les actifs de plusieurs sociétés permet de lisser le risque.
Le FCP en 50/50 : le risque est ici partagé, puisque le panier se compose à la fois d’actions et d’obligations.
Le FCP sur 100 % d’obligations : le potentiel de gains de ce panier d’obligations est moins important, mais le risque est plus faible.
Il est également possible d’avoir recours à des fonds éthiques, c’est-à-dire constitués par les actifs d’entreprises à la politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) volontaire en termes de respect de l’environnement, des valeurs et de l’individu. Enfin, d’autres fonds plus spécialisés tels que les FIP (fonds d’investissement de proximité) et les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) permettent d’investir dans des start-ups innovantes : ils ont l’avantage de donner droit à des réductions d’impôt intéressantes dès l’année suivante, en rappelant toutefois que l’investissement en fonds commun de placement présente un risque de perte en capital.
En résumé, investir dans des valeurs mobilières dépend de votre stratégie et de votre goût du risque. Les démarches, elles, sont faciles : il vous suffit d’ouvrir un compte-titres et de veiller à bien disposer à l’avance du montant que vous souhaitez investir.
Source: Webedia, Novembre 2020.
Crédit visuel : d3sign;Gettyimages.